Chronique immobilière, CIBL, Les Oranges Pressées.

CHRONIQUE 10

Cette semaine, Nathalie Clément, directrice de l’agence immobilière Via Capitale du Mont-Royal et résidente du Plateau Mont-Royal, nous parle du « Plateau bashing » et de ses conditions de circulation aussi, de la réalité de vivre et de travailler dans l’arrondissement.

 

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Le Plateau et l’immobilier

Dans sa chronique immobilière, à l’émission Les Oranges pressées, Nathalie Clément, directrice de Via Capitale, du Mont-Royal parle des vraies raisons qui poussent les habitants du Plateau à déménager, suite à un article paru dans Le journal de Montréal. Celui-ci indiquait que l’exode était dû aux mesures d’apaisement de la circulation. Nathalie Clément pense que la réalité est tout autre. Selon elle, les propriétaires vendent leur maison avant tout pour améliorer leur style de vie.

On peut se demander si le Plateau, de par sa popularité, ne devient pas le quartier que l’on aime détester. Depuis très longtemps, des critiques sont faites à son encontre, concernant notamment son embourgeoisement supposé.

Certes, il y a un ralentissement du marché immobilier à Montréal, mais cette tendance n’est pas propre à ce quartier. D’ailleurs, ce phénomène est normal, car il fait suite à l’augmentation des prix des maisons des dernières années.

Par ailleurs, le Plateau n’est pas seulement décrié. Il est également un argument de vente. Pour preuve, tous les quartiers de Montréal que l’on définit comme «le nouveau Plateau». Faut-il en conclure que l’on assiste au déclin du Plateau?

Depuis des décennies, ce déclin est annoncé, mais en réalité, Montréal est une ville en plein développement. Chaque quartier évolue à son rythme, et vu les personnes qui s’installent actuellement dans les quartiers centraux de Montréal, Nathalie Clément n’envisage pas qu’un quartier particulier puisse se développer au détriment d’autres.

De plus, les commerçants du Plateau, qui ont déjà connu des temps difficiles, sont à présent plus aguerris. Un constat positif peut donc être tiré sur l’avenir de ce quartier même si, selon Nathalie Clément, M. Ferrandez, le maire du Plateau depuis 2009, aurait pu limiter la rapidité des aménagements, ce qui aurait donné moins de grain à moudre à ses détracteurs.