Vous êtes Français et vous voulez investir dans l’immobilier au Québec ? Voici quelques éléments à savoir pour vous aider dans votre prise de décision.
Acheter une maison est toujours une décision importante. Que ce soit une première acquisition ou un investissement, l’achat d’une maison est toujours une étape qui nécessite de la réflexion. Comme toute chose dans la vie. Peut-être même un peu plus que les autres choses…
La situation est probablement un peu plus complexe quand il s’agit de quelqu’un qui ne connaît pas profondément les rouages et la réglementation d’ici. C’est la raison de cet article qui essaye de faciliter la compréhension de certains éléments clés susceptibles d’aider le potentiel propriétaire français dans l’acquisition de sa propriété immobilière dans la Belle Province.
Une première bonne nouvelle
Commençons par une bonne nouvelle : un Français non résident fiscalement au Canada peut obtenir un crédit auprès d’une banque canadienne pour financer son projet d’achat immobilier. De plus, les frais du notaire sont beaucoup plus bas que les 7 % du montant de la vente comme pratiquées en France. En effet, souvent, ils ne dépassent pas les 1500 dollars canadiens, ce qui compense largement les taux d’emprunt qui sont un peu plus élevés au Canada. Mais avec la faiblesse du dollar canadien en ce moment, acquérir un bien immobilier au Canada peut s’avérer très intéressant, notamment au Québec ou le marché de l’immobilier reste accessible comparativement au reste du Canada.
Des accords existent
De plus, des accords existent entre le Canada et la France en matière d’imposition relative aux revenus fonciers. En effet, les Français sont exonérés de la double imposition sur leurs revenus fonciers grâce à un système de crédits d’impôt obtenus en France. Voilà un problème de réglé !
Le lexique est important !
On parle la même langue au Québec et en France, cependant, il y a quelques petites nuances et quelques menues différences qu’il faut maîtriser et comprendre afin de mieux savoir comment procéder. En voici quelques-unes des nuances et différences lexicales à comprendre avant de s’engager dans toute transaction à caractère immobilier.
Les basiques :
Vous avez plus de chance d’entendre le mot « condo » au Québec pour désigner un appartement et une « unifamiliale » pour désigner une maison individuelle. Important à savoir, n’est-ce pas ? Alors qu’un duplex à Montréal est un immeuble comportant deux logements qui peuvent appartenir au même propriétaire.
Pour ce qui est du prêt immobilier, au Québec on parle d’hypothèque. Cela veut dire exactement la même chose avec tout ce que cela suppose : remboursements, période d’amortissement, etc. Et en parlant d’amortissement, pour ce qui est des modalités d’emprunt, en France la durée du contrat est égale à l’amortissement. Cependant, au Canada, le taux est fixé pour la durée du terme et à souvent à un taux variable.
La taxe de bienvenue :
Joli nom pour une taxe, n’est-ce pas ? Mais ne vous fiez pas au nom ! Ce sont les droits de mutation qui sont ainsi appelés ! Pourquoi pas ! Le nom vient du fonctionnaire de l’époque, monsieur Bienvenue qui avait instauré cette taxe. C’est plus joyeux on va dire…
Un apport personnel est à prévoir
Il est important de rappeler qu’un apport personnel d’à peu près 35 % du coût de l’acquisition est à prévoir si jamais vous décidez de vous lancer dans une telle démarche. Cependant, ce montant peut-être beaucoup moindre selon que vous ayez un travail ici ou selon votre profil d’investisseur.
Maintenant, il ne vous reste plus qu’à bien assimiler votre lexique et de réfléchir tranquillement à comment avoir une propriété qui vous plaît au Québec.
Via Capitale du Mont-Royal, une seule agence, 72 courtiers.
Fait très important à connaître, les agents immobiliers au Québec s’appellent des courtiers. Tous les courtiers ont l’obligation de collaborer et les communications entre nous passent par un système inter-agence (SIA ou MLS). Donc vous choisissez un courtier avec qui vous êtes en pleine confiance et ce courtier vous ouvre les portes des milliers de maisons à vendre au Québec.
De plus, contrairement à la France, vous n’avez pas à débourser pour rémunérer les services de votre courtier, car les prix affichés des maisons incluent les commissions.
Notre agence est composée de plus 70 courtiers qui travaillent avec des clients de partout dans le monde, et plus de 20 % de nos transactions sont effectuées avec des Européens francophones. Nous pouvons affirmer que nous comprenons vos besoins et sommes parfaitement bien placés pour vous accompagner dans ce processus.
Voici un lien utile qui explique les différences dans la pratique du métier de courtier immobilier. Bonne lecture !
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